Le CDG Réunion vient de tenir son dernier conseil d’administration le 6 septembre 2021. Parmi les points forts ressortis de cette réunion, la volonté de développement d’une politique de prévention de la santé au travail au sein du secteur public. Le CDG veut également œuvrer en faveur de la qualité de vie au travail. Enfin, il annonce que sa situation saine va lui permettre de se développer.logo

Progresser dans l’unité, au service des collectivités et de la qualité du service public : c’est l’ambition portée par la gouvernance du CDG de La Réunion, présidé par Juliana M’Doihoma. En témoigne le riche Conseil d’administration tenu le 6 septembre 2021.

Loin de s’en tenir à des conseils d’administration consacrés exclusivement au fonctionnement de l’établissement, l’exécutif de la nouvelle mandature a à cœur de proposer aux membres du conseil d’administration les orientations stratégiques de nature à concrétiser le programme sur lequel il a su faire consensus et être élu. Décisions, mais aussi informations larges, ont ainsi ponctué les travaux de l’organe délibérant du CDG.

Des réunions plus régulières (plus du double de celles imposées par la réglementation ), des sujets stratégiques permettent aux nouveaux dirigeants du CDG Réunion de prendre toute la mesure de leurs missions au sein de l’établissement et, plus largement, sur l’ensemble de la fonction publique territoriale.

Ce conseil d’administration du 6 septembre 2021 est l’occasion pour la présidente de souligner, d’emblée, l’évolution positive de l’établissement. En témoignent : l’extension du champ d’intervention du CDG marquée par l’augmentation du nombre d’adhérents et la consolidation de son expertise juridique.

En effet, outre les adhérents purement territoriaux, l’adhésion de multiples services de l’Etat (comme ici la CRC et CANOPE) marque la possibilité de concrétiser l’ambition de développer une véritable politique de prévention de la santé au travail au sein du secteur public. Les enjeux du service public, différents de ceux du secteur privé sous bien des angles, justifient une conception spécifique de cette politique.

Pour la présidente, c’est l’expertise du CDG mais aussi une vision réformée de l’organisation de la prévention de la santé au travail qui séduisent, et, par-delà, donnent confiance. Une équipe pluridisciplinaire, pilotée par des médecins de prévention, permet d’avoir une vue d’ensemble et une continuité d’activité favorables à la définition d’actions d’amélioration adaptées à la situation de chaque adhérent.

Gardant en ligne de mire la motivation des agents, la gouvernance du CDG actionnera l’ensemble des leviers pour permettre aux collectivités adhérentes d’agir durablement sur la qualité de leur service public.

Anticiper les évolutions professionnelles (le premier programme pluriannuel des concours a été arrêté au cours de la séance du 6/09/21), favoriser l’action des partenaires, œuvrer en faveur de la qualité de vie au travail, sont les fers de lance du centre de gestion. D’ailleurs, celui-ci expérimentera une « démarche QVT » à destination de ses agents avant de déployer légitimement son rôle d’impulsion sur la question du bien-être au travail, centrale pour la performance d’une organisation.

Parce que le travail concerté et l’unité forgent les traits caractéristiques de cette nouvelle mandature, le dialogue social y tient une place prépondérante. En atteste le travail de co-construction des critères de promotion interne qui a permis d’adopter à l’unanimité du comité technique les lignes directrices de gestion en la matière. La présidente relaiera, auprès des employeurs territoriaux, l’importance de la tenue du dialogue social sur ce sujet fondamental pour l’évolution professionnelle des agents publics locaux.

C’est donc avec les partenaires sociaux que seront déployées les actions du projet de mandature.

Grâce à une situation financière saine, soulignée en ouverture des travaux par le 2ème vice-président Mohammad OMARJEE, le CDG est désormais en mesure de déployer son programme fondé sur l’harmonisation des pratiques dans tous les pans de la gestion des ressources humaines : emploi, évolution professionnelle, santé au travail. Ces ambitions nécessitent un travail partenarial fort qui conduira le CDG à prendre toute sa place sur ces questions. L’enjeu de rayonnement fait donc partie des préoccupations premières du CDG pour soutenir son attractivité et agir au plus près des besoins des adhérents et du territoire.

L’adoption du plan d’actions de la mandature et l’information sur le plan d’accompagnement du SIDELEC attestent de la mise en mouvement du CDG vers les buts qu’il s’est assigné en février dernier : proximité – expertise – innovation, pour concevoir et porter des politiques de gestion des ressources humaines favorables à l’engagement des agents territoriaux.

Les actions du projet de mandature et les délibérations du conseil d’administration seront à retrouver prochainement sur notre site internet.